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Doué, Kvara, Barcola, etc, 4 gagnants et 3 perdants après PSG/Aston Villa

Publié le jeudi 10 avril 2025 à 17:00 par Luca Demange
Le PSG a pris une sérieuse option pour les demi-finales de Ligue des Champions en s’imposant 3-1 contre Aston Villa ce mercredi soir au Parc des Princes. Une rencontre marquée par plusieurs individualités fortes, mais aussi quelques déceptions. Tour d’horizon des gagnants et des perdants de ce quart de finale aller.
Le PSG a pris une sérieuse option pour les demi-finales de Ligue des Champions en s’imposant 3-1 contre Aston Villa ce mercredi soir au Parc des Princes. Une rencontre marquée par plusieurs individualités fortes, mais aussi quelques déceptions. Tour d’horizon des gagnants et des perdants de ce quart de finale aller.

Les gagnants : 

Désiré Doué

Il était attendu, il a répondu présent. Aligné en attaque avec Ousmane Dembélé et Khvicha Kvaratshelia, l’international espoir français a confirmé sa très bonne dynamique du moment en étant le premier détonateur de la remontée parisienne. Son but égalisateur, un magnifique tir enroulé aussi précis que spontané, a parfaitement relancé le PSG.

Au-delà de cette réalisation, le jeune élément offensif de 19 ans a affiché une activité impressionnante, à la fois juste techniquement et engagé à la récupération. Un match plein pour l'ex-Rennais, qui tient là un vrai match référence sur la scène européenne. 

Khvicha Kvaratskhelia

Le Géorgien a encore rappelé pourquoi il est l’un des joueurs les plus imprévisibles d’Europe. Dès les premières minutes, il a pris le dessus sur son vis-à-vis direct, Matty Cash, obligeant le Polonais et ses partenaires défensifs à multiplier les fautes pour tenter de le contenir. Après une première période en demi-teinte, aussi marquée par un rythme collectif un peu lent, c’est lui qui a relancé la dynamique parisienne au retour des vestiaires.

Son but, superbe d’exécution après une percée solitaire, a clairement changé le ton du match. Mais au-delà de cette action décisive, Kvaratskhelia a constamment cherché à accélérer le jeu, multipliant les prises de balle orientées, les dribbles courts et les courses vers l’avant, le tout avec une débauche d'énergie exceptionnelle - assez éloignée de celle du précédent numéro 7 du PSG. Impliqué jusqu’à la fin, y compris dans le repli défensif, il a sûrement livré sa performance la plus aboutie sous le maillot parisien.

Achraf Hakimi

Capitaine pour la soirée en l'absence de Marquinhos, Achraf Hakimi a honoré son rôle avec une prestation exemplaire. Bien qu'il ait connu une période de moins bien ces dernières semaines, le Marocain a retrouvé des jambes de feu contre Aston Villa, offrant une solidité défensive irréprochable et une activité offensive incessante. Dès le début du match, il a imposé sa présence, se projetant avec la même intensité, que ce soit dans les montées ou pour soutenir ses coéquipiers dans les phases de récupération.

Avec le brassard, Hakimi a parfaitement pris la responsabilité de guider l’équipe. Il a été un relais constant entre la défense et l’attaque, à la fois fiable et déterminant dans les transitions. Son match aurait même pu être récompensé d’un but, finalement refusé pour une position de hors-jeu. Un match à la hauteur de ses responsabilités, avec une solide performance de leader.

Luis Enrique

L'Espagnol a choisi d'aligner un trio offensif Doué-Dembélé-Kvaratskhelia, laissant Bradley Barcola sur le banc, et son choix fort s’est révélé être une franche réussite. Les trois ont dynamité la défense d’Aston Villa, chacun à leur manière, avec une complémentarité rare pour un trio inédit à ce niveau.

Au-delà de l’aspect tactique, le PSG a une nouvelle fois prouvé qu’il avait gagné en maturité mentale. Après avoir concédé l'ouverture du score, les Parisiens ne se sont jamais affolés, et l’attitude de leur entraîneur y est sans doute pour beaucoup. Luis Enrique n’a jamais semblé inquiet, maintenant le cap avec calme et détermination. Son équipe a fini par étouffer Aston Villa, physiquement et stratégiquement, en prenant le contrôle total du match dès l’entame de la seconde période.

Dans la bataille tactique, il a tout simplement écrasé Unai Emery, incapable de répondre aux vagues parisiennes. Une victoire claire dans le jeu comme dans les intentions, qui porte une fois de plus sa signature.

Les perdants : 

Bradley Barcola : 

L'ailier parisien a, pour la première fois de la saison en Ligue des Champions, quitté le onze de départ de Luis Enrique. Si son entrée en seconde période a été correcte, avec des percées intéressantes et une vitesse toujours aussi dévastatrice, Barcola se retrouve dans les perdants en raison de la très belle prestation du trio titulaire Doué-Dembélé-Kvaratskhelia.

Ces trois-là ont non seulement bien fonctionné ensemble, mais ont aussi illuminé l’attaque parisienne, réduisant l'impact de Barcola, qui n’a pas eu l’occasion de briller au même niveau.

Marco Asensio : 

La sortie sur blessure de Jacob Ramsay a précipité son entrée en jeu, mais cela n’a pas changé la donne. L'Espagnol, prêté par le PSG jusqu'en juin prochain, n’a quasiment pas existé dans cette rencontre, au même titre que l’attaque des Villans dans son ensemble. Peu en vue tout au long du match, il a été peu impactant, se contentant d’apparaître dans des zones relativement marginales du jeu offensif. 

Arrivé en grande forme à cette rencontre, fort de plusieurs buts inscrits récemment avec Villa, Marco Asensio a finalement vécu une soirée à oublier, et tant mieux pour le PSG.

Unai Emery

Au centre des discussions avant le coup d'envoi, avec tout le respect dû à son parcours et son expérience, Unai Emery a vu ce quart de finale aller complètement tourner en sa défaveur. Luis Enrique a totalement pris le dessus dans la bataille tactique, et Aston Villa a été écrasé par les assauts parisiens pendant toute la rencontre.

L'ancien entraîneur du PSG n’a pas véritablement renié ses principes, restant fidèle à son style de jeu, mais ces choix ont été largement inoffensifs face à l’intensité du PSG. Bien que l’équipe ait tenté de s’organiser pour contrer le pressing parisien, le manque d’initiative offensif et de créativité pèse lourd dans la balance. Son équipe a été incapable de répondre aux vagues offensives parisiennes, et son plan n’a jamais semblé en mesure de gêner véritablement les Parisiens. Une défaite tactique qui fait clairement de lui le grand perdant de ce match.

 


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